C’était l’hiver hélas

Les yeux vides je pensais

Que cette dure glace

Ne fondrait jamais

La nature comme moi

Soucieuse des jugements

Cachait ses tristes bois

Sous un beau manteau blanc

Quand soudain un oiseau

Vint rompre de son chant

Les solides barreaux

De ce silence pesant

Il paraissait si gay

Sur sa branche perché

Qu’il métamorphosait

Cet hiver en été

Sa douce mélodie

M’emporta dans la danse

Doucement je partis

Loin de mes souffrances

Puis il se posa

Le regard incertain

Entre mes petits doigts

Tout en frôlant ma main

Alors je lui dis

Tu as l’air si gay

Révèle-moi je t‘en prie

Ton mystérieux secret

Je suis libre, dit-il

Je m’envole où je veux

Sans foyer ni asile

Je me sens si heureux

Mais moi je n’ai pas d’ailes

Je ne peux m’envoler

Rechercher dans le ciel

Ma finale liberté

Il sourit et me dit :

Je t’offre ce cadeau

Puis d’un vol repartit

Vers d’horizons nouveaux

Il glissa dans ma main

La plus belle de ses plumes

Et reprit son chemin

Au-dessus de la brume

Quel présent malheureux

Que l’oiseau m’a donné

Une seule plume c’est trop peu

Pour pouvoir m’évader

Je suis un homme hélas

Trop lourd pour m’envoler

Que veux-tu que je fasse

De ta penne froissée

C’est en fixant le ciel

Qu’enfin je compris

L’hirondelle à deux ailes

Aussi lorsqu’on l’écrit

Je saisis cette plume

Et rédigea sans pause

Par elle jaillit l’écume

De mes premières proses

Et grâce à ces poèmes

Je m’envolai heureux

Le corps dans les chaînes

Mais l’âme dans les cieux…

Merci l’oiseau

Revenue de la Terre du Milieu, les souvenirs m'assaillent.

Les Frontières de la Fantasy tintinnabulent sur les terres de mon esprit.

Sous la lune et sous les étoiles, j'erre sur des chemins enchantés.

Parfois,

un messager passe le portail pour m'apporter des nouvelles de la Communauté.

Dans la clairière des Fées, je repense au dernier message qu'Arwen m'a envoyé...

Après avoir donné naissance à une multitudes de filles à Aragorn,

un Fils est né...

Le Royaume de Mordor rayonne de cette nouvelle étincelle..

On raconte que dans tout le Royaume, le chant d'Arwen,

résonne d'une mélodie elfique bien connue :

A  Elbereth Gilthoniel

Silivren penna miriel

O menel alar elenath !

Na-chaered palan-diriel

O galadhremmin ennorath,

Fanuilos, le linnathon

nef aear, si nef aearon !

Douces syllabes magiques !

 Un joyau de mots et de mélodie mêlés...

Chaque fois, que je me remémore ces paroles, je reste immobile, sous le charme.

Et je pense à Arwen (Celle qui a sauvé la vie de Frodon).

Et l’homme aborde La réconciliation avec les humains... C’est l’ascension de la conscience... Qui exécute le destin. Sa sensibilité apprivoisée, S’imprégnera de ces humains Qu’il aura appris à aimer. L'homme marche très droit, Fort, fier et sans crainte, Et il apporte à la vie... Ce que la vie lui apporte.

Pourquoi ta colère me fait si mal, me fait tant souffrir
Pourquoi je m'en remets à moi même, à mes propres dires
Alors que ce sont tes paroles que j'ai du mal à accueillir
Que j'ai du mal à oublier et qui me déchirent...

Dois je m'en vouloir au point d'oublier ce qui s'est passé
Dois je éviter de tout simplement te rappeler
Que tu ne peux, de tous, être aimé
Et que parfois il faut accepter la réalité...

Je sais pertinemment à quel point tu aimes
Je sais également quels sont te emblèmes
Mais est ce une raison au point même
D'en vouloir à ceux qui t'aime?

J'essaye par touts les moyens de fuir ma sensibilité
De cacher ma douleur dans cette triste vérité
De combattre mon ego, de le refouler
En espérant que tu me reviendras tel celui que j'ai aimé...


N'oublie pas que ces mots dits m'ont blessé, que j'en pleure et que je ne les oublierais jamais...